Henry de Montherlant Reihenfolge der Bücher

Es ist sinnlos, jemandem, der es nicht unvermittelt begreift, zu erklären, warum das Nutzlose nicht das Sinnlose ist. Und noch viel sinnloser ist der Versuch, denjenigen, die im Kalkül verbleiben, das Nutzlose als das Eigentliche vorzustellen. Nur dann, wenn ich nicht nach der Wirkung schiele, bin ich ganz bei mir. Und so steckt im nutzlosen Dienen eine ebenso tragische wie wunderbare Lebenserfüllung. Denn das Nutzlose ist das, was nicht verwässert werden kann, was nicht en vogue ist und so jenen, der nutzlos sein Bestes gibt, eigentümlich auszeichnet: Das Nutzlose nämlich wird um seiner selbst willen betrieben, und wenn es vollendet ist, ist es gut – unabhängig davon, ob es etwas austrägt. „Was mich aufrecht hält auf den Meeren des Nichts, das ist allein das Bild, das ich mir von mir selber mache“, notierte Henry de Montherlant in diesem Sinne knapp und programmatisch. Er lebte von 1895 bis 1972 und verfaßte Romane, Novellen und Essays, Erzählungen, Theaterstücke und Gedichte, Aphorismen und Tagebücher. Die fünf hier verfügbar gemachten Texte sind eine Auswahl aus dem 1939 in Leipzig erschienenen Band Nutzloses Dienen. Die Übersetzung erfolgte damals durch Karl Heinz Bremer, der 1943 an der Ostfront fiel. Sie ist unverändert übernommen. Mit dem Vorwort „Sinnloses Erklären“ von Götz Kubitschek.

Don Celestino is old and bitter and afraid, an impossible man. An anarchist who has been in exile from his native Spain for more than twenty years, he lives with his daughter in Paris, but in his mind he is still fighting the Spanish Civil War. He fulminates against the daily papers; he brags about his past exploits. He has become bigoted, self-important, and obsessed; a bully to his fellow exiles and a tyrant to his daughter, Pascualita.Then a family member dies in Madrid and there is an inheritance to sort out. Pascualita wants to go to Spain, which is supposedly opening up in response to the 1960s, and Don Celestino feels he has no choice but to follow. He is full of dread and desire, foreseeing a heroic last confrontation with his enemies, but what he encounters instead is a new commercialized Spain that has no time for the past, much less for him. Or so it seems. Because the last act of Don Celestino’s dizzying personal drama will prove that though “there is nothing serious . . . , there is tragedy.”An astonishing modern take on Don Quixote, Chaos and Night untangles the ties between politics and paranoia, self-loathing and self-pity, rage and remorse. It is the darkly funny final flowering of the art of Henry de Montherlant, a solitary and scarifying modern master whose work, admired by Graham Greene and Albert Camus, is sure to appeal to contemporary readers of Thomas Bernhard and Roberto Bolaño.

L'histoire met en scène un écrivain qui prend à son service un garçon de quatorze ans rencontré dans les rues de Marseille, Vincent, surnommé Moustique, et l'emmène en voyage. Moustique est un personnage plein de fantaisie, débrouillard, qui a aussi sa fierté et son goût de l'indépendance. C'est surtout un conteur merveilleux. " La verve, le bonheur d'expression lui viennent aussi simplement que la respiration. " Moustique est un roman picaresque, les aventures d'un homme et d'un adolescent antre lesquels il y avait toute la vie dans sa fantaisie. Ce récit de la liberté de vivre et d'agir, Montherlant l'a écrit en 1929 et ne l'a jamais fait publier. Il est paru, pour la première fois, en 1986. Avec la publication de Moustique, c'est encore une retouche qui est apportée à la figure de l'auteur, au masque romain sous lequel son public et lui-même l'ont figé. Derrière le poète ardent mais drapé de Aux fontaines du désir (1927) se cache un voyageur épris d'aventures canailles, à l'écoute des réalités sociales, des mœurs et du langage populaire.

C'est pendant la guerre, avec la création de La Reine morte, que Montherlant, célèbre depuis une vingtaine d'années déjà pour ses romans et ses essais, se fait connaître sur la scène française. Persuadé que la tragédie est l'une des clefs pour déchiffrer l'énigme des agissements humains et des rapports entre les êtres, Montherlant ressuscite avec La Reine morte la grande tragédie, mêlant conflits politiques et affrontements familiaux, dressant pour l'éternité dans une lutte à mort le fils contre le père. On connaît l'argument : un roi, très malade, fait tuer la femme, Dona Inès, que son fils Don Pedro a épousée secrètement. Il meurt devant le cadavre de «la reine morte».