Michel Dumoulin Reihenfolge der Bücher

Le volume explore la coopération entre les voisins européens, notamment le Benelux, l'Allemagne et la France, sur les deux derniers siècles. S'appuyant sur les communications présentées lors d'une conférence à Cologne, il démontre que cette coopération transfrontalière ne débute pas après 1945, mais remonte à une époque antérieure. Les articles analysent les relations culturelles, linguistiques, économiques et politiques entre ces pays. Les auteurs examinent divers exemples de coopération transfrontalière à travers des questions clés : Quel rôle joue le Benelux dans l'unification européenne ? Comment s'organisent les espaces frontaliers lorsque certaines régions d'un pays voisin sont plus accessibles que d'autres au sein du territoire national ? Ces exemples illustrent les défis pouvant surgir lors de la coopération transnationale avec des pays voisins. De plus, ils mettent en lumière d'autres grands enjeux de l'Union européenne directement liés à ces problématiques. Les contributions réunies ici témoignent de l'importance historique et contemporaine de la coopération entre ces nations, soulignant les complexités et les opportunités qui en découlent.

"Die Römischen Verträge wurden am 25. März 1957 unterzeichnet. Die Kommission nahm am 1. Januar 1958 in Brüssel ihre Arbeit auf, die alle Bereiche des Wirtschaftslebens der sechs Gründerstaaten - Frankreich, Deutschland, Italien sowie die drei Benelux-Staaten Belgien, die Niederlande und Luxemburg - betraf. Der Zeitraum 1958-1972, der in diesem Buch behandelt wird, ist die Gründungsphase der Europäischen Kommission. Sie sollte in erster Linie dafür sorgen, dass das Hauptziel des Vertrags, die Schaffung eines gemeinsamen Marktes, verwirklicht wird. Als Hauptkriterium wurde das allgemeine Interesse aller sechs Mitgliedstaaten zugrunde gelegt. Die Ereignisse der ersten Jahre, die durch Männer und Frauen unterschiedlicher politischer Ausrichtung gestaltet wurden, sind gekennzeichnet durch Krisen, aber auch durch Erfolge, die dazu führten, dass das europäische Einigungswerk in nahezu allen Bereichen gut vorankam. Phantasie, Zukunftsvisionen, Begeisterung und Durchhaltevermögen waren die großen Tugenden der politisch Verantwortlichen der damaligen Zeit. Seit Jahren sammelt eine Forschergruppe unter Leitung von Professor Michel Dumoulin von der Université catholique de Louvain in Louvain-la-Neuve Erinnerungen und Berichte ehemaliger Mitarbeiter der Kommission. Dieses Material bildet die Grundlage für die vorliegende Beschreibung der historischen Ereignisse während der Gründerjahre.."--Éd.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'énergie nucléaire a constitué l'un des enjeux principaux des relations internationales. L'Europe n'est pas restée à l'écart de ce débat. Que ce soit à un niveau national, y compris celui de petits Etats comme les Pays-Bas ou la Belgique, ou sous la forme d'une coopération internationale, les pays européens ont souvent été mêlés de près au développement de cette forme d'énergie. La coopération européenne en matière nucléaire a notamment débouché sur la création d'une Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA), mieux connue sous le nom d'Euratom. C'est de cette histoire du nucléaire en Europe, des origines à Euratom, que traite le présent ouvrage. Ce volume reprend des contributions d'historiens belges, français et néerlandais: Mgr Luc Gillon, Cees Wiebes et Bert Zeeman, Jean-Louis Moreau, Maurice Vaïsse, Pierre Guillen, Yves Conrad et Jocelyne Collonval. L'ouvrage est en outre agrémenté par la publication de trois documents inédits qui illustrent les difficultés de la mise en oeuvre d'une politique communautaire du nucléaire en Europe. En faisant le point sur l'histoire et l'historiographie du nucléaire en Europe, les auteurs ont pour ambition de poser les jalons d'une histoire de celui-ci inscrite dans la durée.

L'ouvrage publié aujourd'hui constitue un apport pionnier et original à notre connaissance de l'attitude des patrons et des organisations patronales à l'égard des projets d'intégration européenne depuis les débuts de la guerre froide jusqu'aux années soixante. Des historiens économistes venus de l'Europe entière y présentent des communications renouvelant notre image de ce patronat «européen»: Charles Barthel, Werner Bührer, Christophe Chanier, Gérard Chastagnaret, Michel Dumoulin, Anne-Myriam Dutrieue, Antoine Fleury, René Girault, Thierry Grosbois, Ginette Kurgan-van Hentenryk, Philippe Mioche, Ruggero Ranieri, Jean Rivoire. Des divergences d'intérêts à l'égard de l'Europe se constatent entre petites et grandes entreprises, entreprises privées et entreprises publiques. De même l'analyse des cas Philips et Goodyear révèle une approche de l'intégration européenne par les sociétés multinationales différente de celle d'entreprises nationales. Durant la période antérieure aux années soixante, celles-ci manifestent généralement une forte opposition à la construction européenne. Il suffit de rappeler les efforts aussi vains que considérables pour associer les patrons à la réalisation du Benelux. Puis entre la mise en place de la CECA et celle de la CEE, des phénomènes d'accoutumance au processus d'intégration incitent le patronat à s'y adapter lentement. Il va sans dire que l'apport considérable de ces recherches sur le patronat européen a le mérite de dépasser l'enrichissement de notre information en suscitant de nouvelles interrogations et signalant de nouvelles pistes aux chercheurs à venir.