Jacques Bouveresse Bücher
Dieser Autor befasst sich tiefgründig mit Philosophie, was sich in seiner akademischen Laufbahn widerspiegelt. Seine Arbeit konzentriert sich auf die Analyse und Entwicklung philosophischer Ideen. Durch seine Lehrtätigkeit an führenden Universitäten hat er Generationen von Studenten geprägt und zu einem tieferen Verständnis philosophischer Konzepte beigetragen. Sein intellektuelles Erbe liegt in nachdenklichen Reflexionen über zentrale Fragen des Denkens.





![Das XX. [zwanzigste] Jahrhundert](https://rezised-images.knhbt.cz/1920x1920/41476185.jpg)
Did Freud present a scientific hypothesis about the unconscious, as he always maintained and as many of his disciples keep repeating? This question has long prompted debates concerning the legitimacy and usefulness of psychoanalysis, and it is of utmost importance to Lacanian analysts, whose main project has been to stress Freud's scientific grounding. Here Jacques Bouveresse, a noted authority on Ludwig Wittgenstein, contributes to the debate by turning to this Austrian-born philosopher and contemporary of Freud for a candid assessment of the early issues surrounding psychoanalysis. Wittgenstein, who himself had delivered a devastating critique of traditional philosophy, sympathetically pondered Freud's claim to have produced a scientific theory in proposing a new model of the human psyche. What Wittgenstein recognized--and what Bouveresse so eloquently stresses for today's reader--is that psychoanalysis does not aim to produce a change limited to the intellect but rather seeks to provoke an authentic change of human attitudes. The beauty behind the theory of the unconscious for Wittgenstein is that it breaks away from scientific, causal explanations to offer new forms of thinking and speaking, or rather, a new mythology. Offering a critical view of all the texts in which Wittgenstein mentions Freud, Bouveresse immerses us in the intellectual climate of Vienna in the early part of the twentieth century. Although we come to see why Wittgenstein did not view psychoanalysis as a science proper, we are nonetheless made to feel the philosopher's sense of wonder and respect for the cultural task Freud took on as he found new ways meaningfully to discuss human concerns. Intertwined in this story of Wittgenstein's grappling with the theory of the unconscious is the story of how he came to question the authority of science and of philosophy itself. While aiming primarily at the clarification of Wittgenstein's opinion of Freud, Bouveresse's book can be read as a challenge to the French psychoanalytic school of Lacan and as a provocative commentary on cultural authority.
Le possible et le probable constituent les deux notions centrales autour desquelles Musil a ordonné sa philosophie du devenir de l'humanité et sa conception de l'histoire.
Il est impossible de formuler des propositions philosophiques en général : c'est une conviction sur laquelle Wittgenstein n'a jamais varié. La solution réelle et complète d'un problème philosophique ne consiste pas pour lui à remplacer un usage métaphysique du langage par un autre, mais à ramener les mots de leur usage métaphysique à leur usage ordinaire. Cette idée constitue la véritable originalité de Wittgenstein. Le chemin qu'il nous suggère d'emprunter, c'est justement celui qui a été oublié par le système des options philosophiques existantes. À la différence de beaucoup de travaux antérieurs, les textes de ce recueil se caractérisent par le fait que leurs auteurs acceptent tous d'essayer de jouer le jeu de la philosophie à la façon de Wittgenstein. JACQUES BOUVERESSE. Les treize contributions ici réunies sont principalement consacrées au Wittgenstein des dernières années (1946-1951). Après l'époque du Tractatus, puis celle des Recherches philosophiques, sa pensée prend alors des inflexions nouvelles. Les manuscrits de cette période sont un matériau d'une richesse considérable, encore insuffisamment exploré. Ce livre a pour origine un colloque intitulé " Le dernier Wittgenstein " qui s'est tenu au Collège de France du 14 au 16 mai 2001, organisé par Jacques Bouveresse, Sandra Laurier et Jean-Jacques Rosat.
Karl Kraus (1874-1936) a publié à Vienne, depuis le début du mois d'avril 1899 jusqu'en février 1936, une revue satirique intitulée Die Fackel (Le Flambeau), dont il était au départ seulement l'éditeur-responsable et dont il est devenu à partir de 1912 le seul auteur. Pendant toutes ces années, les satires et les polémiques, parfois féroces, de Kraus ont visé essentiellement la presse, qu'il considérait comme responsable de la corruption en Autriche. A ses yeux, la presse, en particulier libérale, n'est qu'un auxiliaire dévoué et indispensable dans le système du marché universel qui est en train de s'instaurer. Et la corruption du langage, à laquelle elle contribue de façon essentielle, est indissolublement liée à la corruption morale elle-même, dont elle constitue le symbole par excellence. Il n'est pas exagéré de dire que Kraus a fourni la première critique des médias et des systèmes de communication moderne qui soit réellement à la hauteur du phénomène. Jacques Bouveresse analyse minutieusement cette critique du journalisme, pour en montrer la pertinence et la modernité.
Nietzsche contre Foucault
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La plupart des expressions typiques de Foucault dans lesquelles le mot " vérité " intervient comme complément - " production de la vérité ", " histoire de la vérité ", " politique de la vérité ", " jeux de vérité ", etc. - reposent sur une confusion peut-être délibérée entre deux choses que Frege considérait comme essentiel de distinguer : l'être-vrai et le tenir-pour-vrai. Or peu de philosophes ont insisté avec autant de fermeté que Nietzsche sur cette différence radicale qui existe entre ce qui est vrai et ce qui est cru vrai : " La vérité et la croyance que quelque chose est vrai : deux univers d'intérêts tout à fait séparés l'un de l'autre, presque des univers opposés ; on arrive à l'un et à l'autre par des chemins fondamentalement différents ", écrit-il dans L'Antéchrist. Foucault, alors qu'il n'a jamais traité que des mécanismes, des lois et des conditions historiques et sociales de production de l'assentiment et de la croyance, en a tiré abusivement des conclusions concernant la vérité elle-même.