Action et situation
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Cet ouvrage renoue avec les conceptions philosophiques qui mettent en relief le lien étroit entre l’activité humaine et la situation dans laquelle cette activité se déploie. L’auteur y établit une distinction entre l’action au sens large et l’action au sens étroit. La notion large de l’agir – comme comportement intentionnel – est définie dans le cadre d’une analyse phénoménologique de l’intention, fondée sur les travaux de M. Heidegger, M. Merleau-Ponty et H. Dreyfus. Pour saisir la notion étroite de l’agir, l’auteur se focalise ensuite sur l’écart entre poièsis et praxis et sur la réception de cette distinction chez certains auteurs du XXème siècle (M. Heidegger, H.-G. Gadamer, P. Ricœur, H. Arendt). A travers cette analyse, l’agir est décrit comme un pouvoir-être en situation, c’est-à-dire comme une capacité à appréhender certains événements en tant qu’occasions ou limites. Cette idée de la liberté suggère une tension féconde avec la causalité (et la nécessité réelle) aussi bien qu’avec la nécessité logique. L’ouvrage s’achève par une réflexion systématique sur le rapport entre action, événement et situation. Das Buch knüpft an diejenigen philosophischen Konzeptionen an, die das konstitutive Verhältnis zwischen menschlicher Tätigkeit und Situation hervorheben. Der Verfasser führt die Unterscheidung zwischen einem breiteren und einem engeren Handlungsbegriff ein. Um den breiteren Handlungsbegriff – Handeln als intentionales Verhalten – zu definieren, entwickelt er eine phänomenologische Analyse der Intention auf der Grundlage von M. Heidegger, M. Merleau-Ponty und H. Dreyfus. Den engeren Handlungsbegriff untersucht der Autor anhand der poiesis – praxis Unterscheidung, wobei er die Rezeption dieser Unterscheidung in der Philosophie des 20. Jahrhunderts diskutiert (M. Heidegger, H.-G. Gadamer, P. Ricœur, H. Arendt). Das Handeln bestimmt er als ein Sein-Können in der Situation, das heißt, als eine Fähigkeit, gewisse Ereignisse als Gelegenheiten oder als Einschränkungen zu verstehen. Diese Idee der Freiheit steht in einem fruchtbaren Spannungsverhältnis zur Idee der Kausalität (und der realen Notwendigkeit) sowie zur Idee der logischen Notwendigkeit. Das Buch schließt mit einer systematischen Überlegung zum Verhältnis zwischen Handlung, Ereignis und Situation.