Ohne Waffen gegen Hitler
Eine Studie zum zivilen Widerstand in Europa



Eine Studie zum zivilen Widerstand in Europa
Du début de la guerre froide à la chute du mur de Berlin, en Europe centrale, on ne cesse de parler, d'écrire - de communiquer. Livres, journaux, radio, puis télévision, tous les moyens sont bons pour entretenir l'esprit de dissidence. Communiquer, c'est résister. Chaque lecteur, chaque auditeur prendra sa place sur la voie qui mène à la liberté. Mais la communication, c'est aussi la désinformation, la propagande, la manipulation...Les médias de la liberté, acteurs essentiels du combat politique, vivent dans un espace que la répression ne peut atteindre - la nuit, le chuchotement, le secret-, avant d'exploser lors des insurrections populaires, au cours desquelles ils deviennent un enjeu essentiel, et où leur rôle apparaît au grand jour : Budapest, Prague, Gdansk, Berlin... Faire l'histoire des médias dans l'Europe communiste, c'est se donner les moyens de comprendre des événements majeurs sous un angle radicalement nouveau. Mais c'est surtout raconter une formidable aventure, l'aventure de la liberté qui sait trouver son chemin même quand tout paraît perdu, l'aventure de la solidarité, et celle du courage. C'est aussi rendre hommage à ces hommes qui les ont soutenus à l'Ouest : journalistes, intellectuels, écrivains, tous ces hommes de parole sans lesquels la liberté n'aurait pas triomphé. Rendre le plus bel hommage, finalement, au pouvoir des idées.
La réalité quotidienne d’un non-voyant est un pays étranger. Quel est son rapport au monde ? À la ville et à la nature, à la nécessité de se déplacer, d’utiliser des écrans tactiles, de traverser les rues, de reconnaître les gens ? Invité à donner des cours au Québec, l’historien Jacques Semelin nous propose un récit de voyage d’un genre nouveau. À la fois le sien, dans une ville dont il découvre tout, et le nôtre, dans la tête et le corps d’un non-voyant. Son écriture émouvante et souvent drôle entraîne le lecteur dans ce que Borges appelait une expérience sensuelle et esthétique. Chaque sens (ouïe, odorat, toucher) est sollicité, de même que l’imaginaire pour inventer le réel. Quand on ne voit plus le soleil, il s’agit de croire qu’il existe, et de s’en remettre à la confiance vitale. Un récit unique et universel.